Contrairement à ce que l’on pense, le slow design n’est pas du design flasque. C’est un mot qu’on voit la plupart du temps. Pourtant, certaines personnes ont une difficulté à le déterminer clairement. Essayons alors d’y faire face.
Définition
Le slow design provient du slow movement, qui a débuté par le principe du slow food. En effet, le slow food fut inventé en contradiction avec la restauration rapide. Ce qui signifie prendre le temps nécessaire afin de bien préparer à manger. Ensuite, l’idée s’est répandue sur plusieurs champs. Comme tout issu du slow movement, le but essentiel du slow design est de mettre en avant la satisfaction des gens, de l’environnement ainsi que de la communauté. Le type de déontologie complètement conforme aux croyances de bobo-écolo-bio-végé.
Cependant, le slow design c’est de prendre le temps utile afin de créer quelque chose de meilleur en mettant de la générosité et de la progression constante dans sa procédure. Cette démarche cherche à obtenir une vue d’ensemble du concept et tient compte d’un large choix de données pour évaluer les conséquences à long terme et à court terme.
Origine
C’était en 2002 que le mot aurait été créé par Alistair Fuad-Luke dans un article ayant pour titre « Slow Design- Un paradigme pour vivre de manière durable ». Dans cette chronique, le slow design est vu comme le prochain stade dans l’évolution du concept à long terme, de projet personnel, de l’environnement et des besoins socioculturels.
Alors qu’Alistair Fuad-Luke orientait sa conférence concernant le concept de produits physiques, le slow design est une méthodologie pratique à toute matière. Cependant, il peut être fonctionnel à la création des objets immatériels tels que les démarches, les expériences, les préparations et les services, en prenant en compte de l’origine immatérielle et de la satisfaction de l’être humain. Parfois, ce processus va de pair avec la vie de la personne qui la pratique, ou finit incontestablement par entraîner cette dernière.
La biodynamie et le slow design
C’est une méthode d’agriculture qui prend en compte les choses tel un tout. De cette façon, on deviendra prudent au cycle naturel des saisons, à la manière à laquelle les plantes vont interférer et à ce que la conception entière marche comme un grand cycle fermé. Donc le cultivateur suit la nature, sans chercher à la mener à l’aide des produits chimiques ou des actions qui pourraient entraver la stabilité nécessaire à la bonne marche d’une ferme biodynamique.
Si le concept de slow design a l’air irréaliste pour certaines personnes, on voit cependant que beaucoup de gens veulent vraiment changer.
De ce fait, il se situe dans les buts ainsi que dans la démarche de l’invention du moins dans le concept, quoique ce dernier soit carrément partial par le processus. Par conséquent, on peut employer cette démarche dans toute sorte de champ d’action.